Les pliures

Nous sommes parties avec nos manques

Nous nous sommes tues

Encore des questions qui se planquent

Dans l’ombre de nos silences, le sais-tu ?

Toujours des froissements de tendresse

Au coin de notre cœur

Sur ce papier, comme un adieu qui presse,

Des pliures, des traces, qui demeurent.

Dans nos mutismes labyrinthiques

Nous avons posé

L’or de nos horizons chimériques

Qu’ensemble nous n’avons pas osés

Toujours des froncements de tendresse

Au coin de notre cœur

Sur ce papier, comme un adieu qui presse,

Des pliures, des traces, qui demeurent.

Nous ne reviendrons pas à la surface

D’un désir perdu

Dans nos creux à jamais suspendues

Peut-être serons-nous face à face ?

Toujours des frôlements de tendresse

Au coin de notre cœur

Sur ce papier, comme un adieu qui presse,

Des pliures, des traces, qui demeurent.

Nous sommes parties avec nos manques

Nous nous sommes tues

Encore des questions qui se planquent

Dans l’ombre de nos silences, le sais-tu ?

Toujours des froissements de tendresse

Au coin de notre cœur

Sur ce papier, comme un adieu qui presse,

Des pliures, des traces, qui demeurent.

Dans nos mutismes labyrinthiques

Nous avons posé

L’or de nos horizons chimériques

Qu’ensemble nous n’avons pas osés

Toujours des froncements de tendresse

Au coin de notre cœur

Sur ce papier, comme un adieu qui presse,

Des pliures, des traces, qui demeurent.

Nous ne reviendrons pas à la surface

D’un désir perdu

Dans nos creux à jamais suspendues

Peut-être serons-nous face à face ?

Toujours des frôlements de tendresse

Au coin de notre cœur

Sur ce papier, comme un adieu qui presse,

Des pliures, des traces, qui demeurent.

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