Ceci est un coup de gueule. Ça me gonfle d’entendre le mot « inclusion » et « inclusivité » quand on parle des rapports entre personnes valides et handicapées. Ça me gonflait déjà avant, mais ça me gonfle encore plus maintenant que j’ai eu à relire le passage d’un article où l’on remettait en question les effets de « l’inclusion » scolaire d’élèves handicapé-e-s sur les stéréotypes concernant le handicap : selon l’article, l’inclusion d’élèves handicapé-e-s échouerait à faire évoluer les mentalités. Ce ne serait qu’un partage d’espaces, et pas une véritable inclusion. Après avoir lu ça, j’assénais rageusement une annotation dans le corps de l’article : » Cela dit, n’est-ce pas aussi le cas concernant les problématiques de genre, par exemple ? Les petits garçons sur le stade de foot et les petites filles dans un autre endroit de la cour de récré. Peut-être faut-il préciser ce qu’on entend par « inclusion » ?) » (Comprendre : Mais… TRIPLES ANDOUILLES DE BILLEVESEES DE MES DEUX : lisez les études de genre, lisez les études postcoloniales, et faites des ponts !).
Après en avoir parlé avec ma très chère Elena Chamorro, je me suis demandé pourquoi dans un cas on parlait de mixité, et dans l’autre d’inclusion… et surtout pourquoi ça ne choquait presque personne. Maintenant je me dis que tant qu’on parlera d’inclusion, il n’y aura pas de véritable mixité valide/handi.